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PART 2 : Séminaire à Strasbourg

J’ai loupé le Paris-Strasbourg et allongé 13 euros supplémentaires pour prendre l’autre train en tarif normal. J’arrive au CREPS de Strasbourg où a lieu le séminaire d’information qui se tient pendant 4 jours. Nous sommes donc le lundi 20 novembre.Exaspéré par un trajet long et chiant, j’arrive au centre avec pas mal d’idées reçues telles que « ça va être la collo », « va falloir faire ce qu’on me dit » et un court « ça va être chiant » etc etc.

Je décide alors de prendre un kisscool et de keep it easy comme dirait nos voisins anglosaxons.

Le séminaire porte sur différentes informations concernant le SVE, et forcément, sur des choses comme l’Europe.

Je ne rentrerai pas plus long dans les détails du séminaire, parfaitement orchestrés par une équipe dynamique, avec aux commandes jeunes et moins jeunes. « I love it when a plan comes together” disait ce cher Hannibal Smith en vo. On a eu à faire à des amateurs de la A-Team.

De ce séminaire, j’en garderai le souvenir d’une très forte expérience unique. J’ai beaucoup appris, et reçu une grande bouffée d’air frais et je me suis bien amusé. Quelques fois je trouvais le temps particulièrement long, avec beaucoup de blah blah chiants et rébarbatifs. C’est dans ces moments où je m’amusais haha.

J’ai beaucoup aimé car, pour moi le SVE, bien qu’étant quelque chose gratuit, complètement « contrôlable » dans la façon de l’aborder. Le SVE, ce n’est pas s’associer au scoutisme ou se faire massacrer par une machine à fabriquer de bons citoyens électeurs. Le SVE m’a toujours gêné par son côté institutionnel et dans son association « Service volontaire = Service militaire ». Je n’aime vraiment pas les institutions de plus.

J’ai reçu une bouffée d’air frais parce que dans la sacro sainte scène hardcore punk qui me tient à cœur, je n’avais plus cet œil, cette sensation de regard nouveau sur le monde depuis un moment. Mon regard critique c’est un peu endormi, falsifié… Dans le fond, j’arrivais au sentiment de ne vraiment plus avoir de réflexions construites par moi-même

Les débats qui ont lieu lors de ces 4 jours de séminaires m’ont apporté une certaine joie de voir que sans avoir de parti pris politiques radicaux ou pas, il est possible de discuter de choses très sérieuses et importantes. Sans tomber dans une forme de manichéisme primaire ! C’est ce qui m’usait beaucoup dans le punk rock.

J’aime quand il y’a plus de gris que de blanc ou noir.

Nous avons pu discuter de ce que représentait l’Europe pour nous. Je ne suis vraiment pas porté dans les débats politiques purs, je n’aime pas ça, ça m’ennuie. Je marche beaucoup au feeling, j’adore rencontrer des gens du monde entier, discuter avec eux, apprendre à les connaître. J’aime me dire que je suis prêt à accueillir quelqu’un chez moi d’un autre pays, et qu’il le fera aussi. J’aime idéaliser des relations humaines simplifiées, non trahies par des choses dictées extérieures au ressenti qu’on a pour quelqu’un ou une chose.

J’ai toujours eu ce souci de ne pas savoir quelle était ma place. Dois-je me considérer comme punk car je n’accepte pas certaines valeurs qu’on veut nous inculquer. Mais pour autant, dois-je critiquer toutes les initiatives créer par les Institutions ?

Dois-je me la fermer parce que je ne suis pas d’accord avec certaines protestations et idéaux « punks » ?

J’ai toujours eu ce sentiment d’être pris entre deux eaux. Entre la sensation de me dire que j’ai ouvert mon esprit à une autre « culture underground », mais qu’en même temps je ne me retrouverai jamais totalement dedans.

C’est là où ce séminaire a été très important pour moi, car je me suis vraiment amusé, et l’approche était dans un fond neutre mais pourtant pas exempt de débats et prises de positions passionnés.

L’œil posé d’un éduc’spé et d’un ancien prof à la retraite dans l’équipe par exemple, m’a apporté ce vent nouveau et frais. J’ai pu confronter et discuter avec Frank, l’éducateur, qui a une approche autrement plus humaine de la société. Il connaît L’Homme ses torts et ses travers et ça m’a véritablement apporté quelque chose de neuf, un peu de renouveau dans la façon d’appréhender certaines choses qui touchent ma vie.

Ca m’a apporté plus que de lire les débats toujours à peu prêt semblables qui sont propres au punk rock. Et qui au final, ne me correspondent pas vraiment.

Je suis beaucoup intéressé par l’étude de l’homme. Sans être un philosophe et me lancer dans de grands discours philosophiques. Mais c’est l’approche qui me correspond le mieux je pense.

Nos journées d’informations étaient rythmées le soir par des parties de LOUPS GAROUS déchaînées et vraiment exaltantes.

Et ça c’est de la pure colo mec ! Je n’avais pas pris mon pied comme ça depuis un moment. Le monde est trop sérieux, on devrait plus s’amuser comme ça.

Je me suis senti totalement moi-même, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un moment. Je l’ignore pourquoi, mais ici à Rouen, dans la vie quotidienne, je me sens toujours stressé, toujours prêt à déconner, mais toujours rattrapé par une force qui m’oblige à rester « blasé ».

Le point d’orgue de ce séminaire fût la sortie à l’auberge des Trois Brasseurs après la visite de la soi-disant capitale française du vélo. Rien de comparable avec la Hollande.

Comme le bar officiel était déjà occupé, nous, la troupe des 22, avons investi un restau annexe. Le concept est simple, 1h30 de bières gratos et de flamish truc truc .. enfin la spécialité locale, sorte de pizza à pate fine, à volonté. Ca a été une bonne orgie, tous ces débats m’avaient quand même donnés mal à la tête et il fallait bien ravager les neurones qu’avaient trop travaillées. En plus au lieu de 1h30 ça a été 2h de bières.

Deux allemandes, une suédoise et une hongroise nous avait rejoint l’après-midi pour nous expliquer comment elles vivaient leur expatriation. J’ai rencard avec une des allemandes à Amsterdam au moment du nouvel an. Son copain – sic – habite là bas, elle nous présentera à ses potes qui habitent donc là-bas.

Le lendemain, la journée fut difficile. On a quand même pu cogiter et pondre une phrase qui servait de débat, et ça donnait ça (mon groupe a pondu la plus belle phrase, celle en noire. On a la classe où on ne l'a pas).

Je suis parti le premier le soir. J’avais les boules mine de rien de quitter les autres, nous étions différents et j’ai vécu des moments simples mais excellents. Cette bande de dudes et dudettes a réussi à me sortir de mon état blasé. Bravo à eux !

Je me suis senti particulièrement triste à mon retour à la maison. Et excité parce que j’en peux plus d’attendre mon départ en Hollande. Le prochain blog sera posté d’Amsterdam !

Dalgis, elles sont où les photos de hollandaises à poil ?

L'est ouf ou quoi, j'y vais pas pour faire du tourisme sexuel !! Mais y'aura un blog un jour sur les Hollandaises, obligé !

Bah dis donc, classe tout ça. J'ai hâte de suivre tes pérégrinations hollandaises...

Ouais, c'est un autre challenge, tenir le blog à jour ! M'enfin y'aura tellement de choses à dire que ça devrait pas être trop dur ;)

Salut,

je suis passé blogger aussi... mais pas pour la même chose.
En tout cas, va voir ça : http://www.radioblogclub.com/

Cela permet de mettre un lien pour écouter un morceau sur ton blog par collage de code html... Pas mal du tout.

Salud,

Ton blog est un brin sombre, non ? Et où sont ces tulipes ? Merde, Gildas, assure quoi ! Mets nous des tulipes !

Suffit de demander ;-) hehehe !

Voilà, c'est bien mieux.

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